Nous avons eu la chance de pouvoir discuter avec Olivier Sauzereau, grand amateur d'astronomie, d'histoire de l'astronomie et 'photographe céleste' à l'occasion de la sortie notamment de son film et de son livre Voyage vers le Soleil noir.
URANIE : Olivier Sauzereau, vous êtes astrophotographe, Nantais et vous êtes aussi un grand spécialiste de l'oeuvre de Jules Verne. Vous venez de publier deux ouvrages (L'oeil de l'astronome et Voyage vers le Soleil noir) et produire un film qui nous conduisent sur les chemins d'une Europe où se mêlent aventure et science astronomique. Quelle a été l'idée fondatrice de cette traversée de l'Europe en train ?
Olivier Sauzereau : L'idée de ce voyage est née en constatant que l'éclipse totale de Soleil du 1er août 2008 était visible depuis Novossibirsk en Sibérie. Cette ville est située sur le parcours du Transsibérien, un train que je rêve de prendre depuis l'enfance. Le projet de faire l'intégralité du voyage de Nantes à Novossibirsk est née ainsi. Ce voyage à travers l'Europe et la Russie permet d'associer mes trois passions : l'astrophotographie, Jules Verne et l'histoire des sciences.
URANIE : Nous vous accompagnons tout au long de votre voyage à travers une Europe particulière ; celle des personnages qui ont fait l'astronomie, des observatoires et des personnes que vous avez croisés. La présence de Jules Verne imprègne le spectateur au point que l'on peut voir en vous un certain Phileas Fogg, personnage marquant de l'oeuvre de Jules Verne ?
O.S. : Le voyage a en effet été organisé à la manière d'un roman de Jules Verne. Tel Phileas Fogg, il n'est pas question de rater un train ou une correspondance. Quoi qu'il arrive, l'éclipse totale de Soleil se serait produite à l'heure et à la minute annoncées. Tout comme dans un roman de Jules Verne, il y a l'idée du voyage initiatique et encyclopédique.
URANIE : Cependant, l'ultime but de votre voyage se situe aux confins d'une Russie, elle aussi, chère à Jules Verne, où doit se produire un événement astronomique majeur.
O.S. : Le but ultime de ce voyage est bien entendu l'éclipse totale de Soleil du 1er août 2008. Le lieu d'observation de cette éclipse était situé non loin de la ville de Tomsk près de laquelle Michel Strogoff est censé devenir aveugle par la lame brûlante du sabre d'un tartare qui lui crie “Regarde de tous yeux, regarde !".
URANIE : A l'occasion de cette éclipse, évidemment, vous n'avez pas pu vous rendre sur place avant le jour J. Comment avez-vous sélectionné le site où vous seriez pour observer et photographier l'évènement ?
O.S. : Nous avons parcouru durant quatre jours en voiture la région sud de Novossibirsk. Nous étions accompagné de Serguei Vodopianov, un universitaire mathématicien, que j'avais contacté grâce à des connaissances quelques semaines avant le départ. Une amitié exceptionnelle est née entre nous dans cette région de la Sibérie et Serguei s'est passionné pour notre aventure. Il nous a fait découvrir de manière remarquable sa région.
URANIE : Au cours de ce voyage magnifique vous nous faites rencontrer des personnages et des villes passionnants. S'il n'en était qu'une, quelle image retiendriez vous ?
O.S. : Prague. C'est pour moi 'La Ville' astronomique. L'horloge astronomique, le Klementinum, les cadrans solaires, son observatoire populaire. Et puis surtout, c'est la ville du plus beau rendez-vous de l'histoire de l'astronomie, celle de Tycho Brahé avec Kepler.
URANIE : Olivier Sauzereau, vous êtes astrophotographe, Nantais et vous êtes aussi un grand spécialiste de l'oeuvre de Jules Verne. Vous venez de publier deux ouvrages (L'oeil de l'astronome et Voyage vers le Soleil noir) et produire un film qui nous conduisent sur les chemins d'une Europe où se mêlent aventure et science astronomique. Quelle a été l'idée fondatrice de cette traversée de l'Europe en train ?
Olivier Sauzereau : L'idée de ce voyage est née en constatant que l'éclipse totale de Soleil du 1er août 2008 était visible depuis Novossibirsk en Sibérie. Cette ville est située sur le parcours du Transsibérien, un train que je rêve de prendre depuis l'enfance. Le projet de faire l'intégralité du voyage de Nantes à Novossibirsk est née ainsi. Ce voyage à travers l'Europe et la Russie permet d'associer mes trois passions : l'astrophotographie, Jules Verne et l'histoire des sciences.
URANIE : Nous vous accompagnons tout au long de votre voyage à travers une Europe particulière ; celle des personnages qui ont fait l'astronomie, des observatoires et des personnes que vous avez croisés. La présence de Jules Verne imprègne le spectateur au point que l'on peut voir en vous un certain Phileas Fogg, personnage marquant de l'oeuvre de Jules Verne ?
O.S. : Le voyage a en effet été organisé à la manière d'un roman de Jules Verne. Tel Phileas Fogg, il n'est pas question de rater un train ou une correspondance. Quoi qu'il arrive, l'éclipse totale de Soleil se serait produite à l'heure et à la minute annoncées. Tout comme dans un roman de Jules Verne, il y a l'idée du voyage initiatique et encyclopédique.
URANIE : Cependant, l'ultime but de votre voyage se situe aux confins d'une Russie, elle aussi, chère à Jules Verne, où doit se produire un événement astronomique majeur.
O.S. : Le but ultime de ce voyage est bien entendu l'éclipse totale de Soleil du 1er août 2008. Le lieu d'observation de cette éclipse était situé non loin de la ville de Tomsk près de laquelle Michel Strogoff est censé devenir aveugle par la lame brûlante du sabre d'un tartare qui lui crie “Regarde de tous yeux, regarde !".
URANIE : A l'occasion de cette éclipse, évidemment, vous n'avez pas pu vous rendre sur place avant le jour J. Comment avez-vous sélectionné le site où vous seriez pour observer et photographier l'évènement ?
O.S. : Nous avons parcouru durant quatre jours en voiture la région sud de Novossibirsk. Nous étions accompagné de Serguei Vodopianov, un universitaire mathématicien, que j'avais contacté grâce à des connaissances quelques semaines avant le départ. Une amitié exceptionnelle est née entre nous dans cette région de la Sibérie et Serguei s'est passionné pour notre aventure. Il nous a fait découvrir de manière remarquable sa région.
URANIE : Au cours de ce voyage magnifique vous nous faites rencontrer des personnages et des villes passionnants. S'il n'en était qu'une, quelle image retiendriez vous ?
O.S. : Prague. C'est pour moi 'La Ville' astronomique. L'horloge astronomique, le Klementinum, les cadrans solaires, son observatoire populaire. Et puis surtout, c'est la ville du plus beau rendez-vous de l'histoire de l'astronomie, celle de Tycho Brahé avec Kepler.