mercredi 14 décembre 2011

Premières images avec la 102 Triplet Carbone ASTRO-Professional !

Nous avons commencé nos essais avec la toute nouvelle lunette apochromatique ASTRO-Professional Triplet Carbone 102 mm. Notre spécialiste, Christophe Lehénaff, a ainsi pu saisir le passage de la Station Spatiale Internationale devant la Lune il y a quelques jours...

Cliquez sur l'image ci-dessous pour avoir plus d'infos...

Le VLT découvre l’étoile à la plus grande vitesse de rotation

Le très grand télescope de l’ESO, le VLT, a découvert l’étoile à la plus grande vitesse de rotation jamais observée. Cette jeune et lumineuse étoile massive se trouve dans la galaxie voisine de la nôtre, le Grand Nuage de Magellan, à environ 160 000 années-lumière de la Terre. Les astronomes pensent qu’elle a dû avoir un passé violent. Elle aurait été éjectée d’un système d’étoiles double par l’explosion de sa compagne.

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vendredi 18 novembre 2011

5 ans de Spirit en 2'47" !

Si le robot martien Spirit est enlisé depuis 2009, il n'en demeure pas moins qu'il a parcouru une bonne distance sur la planète rouge (plus de 7 km !) depuis son arrivée en 2004, et surtout qu'il a méthodiquement enregistré, contrôlé et vérifié des données sur l'une des planètes les plus mystérieuses et intéressantes de notre système solaire.
Pour rendre hommage à son périple exceptionnel, un film composé de 3 418 images capturées par l'une de ses caméras vient d'être présenté au public. Pour le visualiser dans son intégralité (durée : moins de 3 minutes), cliquez sur l'image ci-dessous.

mercredi 26 octobre 2011

Histoire de l'heure en France

Jacques Gapaillard, professeur émérite de l'université de Nantes, spécialiste en mathématiques et en histoire des sciences, vient de publier un ouvrage passionnant et très complet concernant l'histoire de l'heure en France (les méridiennes, l'équation du temps, l'horlogerie, les différentes heures, les temps, la concurrence de Greenwich, etc.).

Nous lui avons posé quelques questions...


URANIE :  La mesure du temps à travers les âges est un thème souvent abordé dans la littérature astronomique. En revanche, l'histoire de l'heure en France est un domaine souvent oublié par les auteurs... Qu'est ce qui vous a poussé à traiter ce sujet ?

Jacques Gapaillard :  Tout est parti de l’intérêt que j’ai porté à une superbe méridienne verticale située au cœur de Nantes. Aujourd’hui dans l’impossibilité de fonctionner, elle donnait autrefois le midi solaire vrai et le midi moyen. Mais il y a loin de ces heures locales à notre actuelle heure UTC, celle du Temps Universel Coordonné. Par quel cheminement est-on passé de celles-là à celle-ci ? Au cours de l’histoire, quels ont été les divers régimes d’heure qui se sont succédé ? Quels décrets, lois ou ordonnances ont défini l’heure légale en France ? Mon appartenance à une famille d’horlogers, des connaissances en astronomie théorique, et aussi de lointains souvenirs d’enfance où l’on m’avait parlé du remplacement du méridien de Paris par celui de Greenwich, tout cela devait nécessairement me conduire à me poser ces questions, parmi d’autres, au sujet de l’évolution de l’heure, et à tenter d’y répondre. Cette étude a commencé avec le modeste projet de rédiger un court document destiné aux membres de l’association nantaise Méridienne, dont l’une des actions concerne le patrimoine astronomique local. Mais elle a bientôt pris une ampleur imprévue, et la curiosité m’a poussé à rechercher par moi-même des réponses qui étaient souvent incomplètes, ou même absentes, dans les livres consultés.

URANIE : Cet ouvrage représente un gros travail de synthèse de nombreuses connaissances diverses. Combien de temps avez-vous mis pour regrouper toutes ces informations ? Ce travail est-il le fruit direct de votre activité d'enseignant en histoire des sciences ?

Jacques Gapaillard : Je n’avais jamais abordé ce sujet auparavant, ni dans mes travaux de recherche, ni dans mon enseignement, mais il est certain que mon activité en histoire des sciences est pour beaucoup dans mon souci de puiser un maximum d’informations à la source, ce qui est la démarche normale de tout historien. Par exemple, l’heure est un domaine sensible qui touche à la vie quotidienne et au sujet de laquelle les habitudes acquises ne s’abandonnent pas facilement. Il était par conséquent prévisible que les changements de régime en cette matière s’accompagneraient généralement de protestations et de débats dont je me suis efforcé de trouver le témoignage dans les écrits de l’époque. Mais il ne suffit pas de réunir des documents, il importe encore de comprendre comment ils s’insèrent dans une histoire cohérente qu’il faut raconter. De plus, certaines questions techniques méritent d’être exposées, tant en astronomie qu’en horlogerie, sans compter ce qui est lié à l’introduction du temps atomique et à son utilisation. Tout cela prend beaucoup de temps et ce livre est le fruit de quatre années de travail. Au sujet des textes originaux que j’ai consultés, j’ajoute que je ne m’en suis pas seulement servi pour élaborer mon propre discours, j’ai aussi tenu à en restituer les passages les plus marquants. Le livre se trouve ainsi émaillé d’un grand nombre de citations chaque fois que le sujet traité s’y prête.

URANIE : Quels sont pour vous les moments clés de la mesure du temps dans l'histoire des hommes, et en France en particulier ?

Jacques Gapaillard : Je retiendrais trois grandes mutations, chacune induite par une innovation technologique. Mon histoire de l’heure commence au Moyen Âge qui voit l’apparition de l’horlogerie vers 1300 et, à la fin de cette période, l’horloge aura eu raison du vieux système des heures inégales. Cependant, cette mécanique sera encore longtemps soumise au cadran solaire dont on l’obligera à suivre les indications alors qu’elle n’a aucune vocation à le faire. Ce n’est qu’au deuxième quart du XIXème siècle que la France abandonnera l’heure vraie des cadrans solaires pour l’heure de temps moyen compatible avec les horloges. L’étape suivante sera l’œuvre du chemin de fer dont le fonctionnement ne peut s’accommoder d’heures locales qui dépendent de la longitude du lieu. Il réclame au contraire l’adoption d’une heure uniforme sur tous les réseaux français. C’est ainsi que l’heure de Paris a été exportée en province, prélude à l’adoption d’une heure nationale en 1891. Le troisième changement important se produira vingt ans plus tard, quand la France aura cessé de se cramponner à son méridien de Paris dans son refus de céder à la position dominante de son rival britannique. Cette fois, c’est le développement de la TSF qui entraînera la décision, en étroite association avec la tour Eiffel. Dès lors, la France a rejoint le concert des nations en intégrant le système mondial des fuseaux horaires. À côté de ce pas décisif, et s’agissant du régime de l’heure civile, les changements ultérieurs ne sont que des aménagements, que ce soit l’introduction d’une heure d’été ou l’implication du temps atomique dans la définition de l’heure UTC.

URANIE : Quelles sont pour vous les conséquences positives et négatives de la mesure du temps ?

Jacques Gapaillard : Vous voulez parler de l’aspect sociologique de la question. La vie rurale s’est longtemps contentée d’une notion très approximative de l’heure. Le paysan se passait totalement de repères horaires précis et, plus tard, la montre dans sa poche ou l’horloge dans sa ferme auront d’abord été plus valorisantes qu’utiles. En revanche, à partir de la Renaissance, la vie citadine s’est peu à peu organisée en fonction de l’heure sans laquelle rien ne fonctionnerait plus dans notre monde moderne. Le côté négatif est évidemment cette tyrannie que l’heure exerce sur bien des aspects de notre vie, à commencer par les contraintes horaires liées à nos activités professionnelles. D’ailleurs, pour beaucoup d’entre nous, la période de détente que sont les vacances n’est-elle pas d’abord celle où l’on savoure de pouvoir s’affranchir d’impératifs horaires ?

URANIE : Une dernière question... Quelles seront pour vous les futures grandes révolutions dans le domaine de la mesure du temps ?

Jacques Gapaillard : Du côté de la technologie horlogère, je ne pense pas que nous soyons à la veille de révolutions comme ce fut le cas lors de l’apparition de nos montres à quartz, ou de celle des horloges atomiques pour les usages scientifiques, même si ces dernières n’ont certainement pas fini de progresser vers des précisions toujours plus fabuleuses. Je ne m’attends pas non plus à des changements dans la façon de compter l’heure. Après l’échec de la Révolution dans ce domaine, la seconde moitié du XIXème siècle a connu des tentatives d’introduire à nouveau au moins une part de décimalisation dans le repérage du temps, pour remplacer le système sexagésimal jugé peu commode. Mais je ne crois pas que beaucoup se passionnent aujourd’hui pour un tel projet qui se heurterait nécessairement à une vive résistance, comme ce fut le cas dans le passé. En revanche, nous pourrions vivre bientôt un événement sans précédent, un changement qui, avant longtemps, passerait complètement inaperçu sur le plan pratique et qui serait pourtant une véritable révolution culturelle. De tout temps, en effet, c’est le mouvement diurne qui a fourni quotidiennement à l’homme des repères temporels, de jour comme de nuit. Comment imaginer qu’il pourrait rompre avec cette tradition naturelle et ancestrale pour lui substituer une heure totalement déconnectée de la rotation de la Terre ? C’est pourtant ce qui se produira si, comme c’est assez probable, la pratique des secondes intercalaires affectant l’heure UTC était abandonnée, donnant ainsi naissance à un Temps Universel purement atomique qui ne serait donc plus coordonné à la rotation terrestre.

Plus d'infos sur cet ouvrage : cliquez ici !

mardi 18 octobre 2011

Test oculaire UWA 28 mm ASTRO-Professional

Nombreux sont les amateurs à rêver d'un oculaire ultra grand champ de longue focale ! En effet, ce type d'oculaire permet d'accéder à des champs résultants importants, idéaux avec la plupart des objets du ciel profond, ainsi qu'avec les surfaces lunaire et solaire. Les ultra grand champ offrent aussi une sensation visuelle unique : avec 84 degrés de champ nominal, l'image devient presque sans limite et donne l'impression à l'observateur de plonger littéralement dans l'espace.
Hélas, ce type d'oculaire est généralement très coûteux... Heureusement, la marque allemande ASTRO-Professional commercialise des UWA à des prix de vente attractifs. Parmi ceux-ci, un 28 mm qui se targue de rivaliser avec les meilleures fabrications (américaines notamment).


Présentation : l'oculaire ASTRO-Professional UWA 28 mm possède un champ nominal de 84 degrés, une focale de 28 mm et une douille au coulant 50,8 mm. Conséquence immédiate, ses poids et encombrements sont importants (poids 954 g ; hauteur 13 cm). Dans ces conditions, il est impératif de l'installer sur un porte-oculaire 50,8 mm ou sur un renvoi coudé costaud et de serrer correctement leurs vis de fixation.
Côté finition, les matériaux aluminium employés sont de très belle facture et devraient satisfaire l'amateur exigeant. La forme légèrement conique de la base de la douille permet d'éviter tout risque de chute éventuelle en cas de desserrage inopiné de l'oculaire. Au chapitre de l'ergonomie, nous avons particulièrement apprécié le gainage entourant le corps de l'oculaire (pratique lors des manipulations sur site) ainsi que le gros oeilleton rotatif réglable permettant de régler parfaitement la distance oeil/oculaire (sa rotation est "onctueuse" et précise, les reflets éventuels venant de lumière latérales sont parfaitement éliminés). Précisons enfin que la douille de l'oculaire est filetée afin de recevoir tout filtres colorés ou interférentiels.


Ci-dessus : l'oeilleton rabattu et surélevé
afin d'améliorier le confort visuel.

Les instruments utilisés pour ce test : pour jauger des performances de cet UWA 28 mm, nous avons fait appel à deux instruments forts différents sur le plan du comportement optique... Une lunette ED 80/480 mm dont l'optique fournit des images de haut niveau mais moyennement dégradées en bord de champ par la distorsion ; et un télescope Cassegrain 200/1800 équipé d'un aplanisseur corrigeant parfaitement courbure et coma résiduelles en bord de champ. Une fois ces instruments installés sur site, nous avons pointé successivement la Lune, Jupiter, ainsi que des amas d'étoiles et nébulosités.

La douille 50,8 mm, légèrement conique,
peut recevoir des filtres.

Les résultats obtenus : sur la Lune, l'image obtenue apparaît de très bon niveau sur une large zone centrale. Aucun chromatisme n'est visible, ni dégradation de la netteté. En bord de champ, le comportement de l'oculaire diffère en fonction de l'instrument utilisé... Avec la lunette, le piqué sur la Lune baisse de manière sensible tandis que le chromatisme apparaît sous la forme d'un liseré jaune profond sur le limbe lunaire. Avec le télescope, si le chromatisme est sensible en bord de champ, le piqué en revanche demeure à un très bon niveau. Compte tenu du champ couvert par l'oculaire, ces résultats peuvent être considérés comme très bons.

Sur Jupiter, nous avons fait le même constat... Sur une large zone centrale, le piqué obtenu (contraste et résolution) se situent à un excellent niveau, révélant de beaux détails dans les bandes équatoriales et plus précisément à proximité de la Grande Tache Rouge (nodules et ovales bien visibles). En bord de champ, le chromatisme est visible sans être réellement gênant, la netteté baisse dans la lunette mais demeure à un bon niveau dans le télescope.

En ciel profond, enfin, les images apparaissent spectaculaires ! Quel que soit l'instrument utilisé... Les distorsions visibles en bord de champ dans la lunette s'estompent sur les champs stellaires piquetés d'étoiles faibles. Même constat en ce qui concerne le chromatisme qui n'apparaît dans la pratique jamais gênant. Dans le télescope, les étoiles sont ponctuelles, y compris en bord d'image, mais le grossissement obtenu (64x) semble un peu trop élevé pour profiter au maximum des images obtenues. Dans la lunette, la sensation est inverse... Avec un grossissement de 17x et un champ résultant colossal de 4,9 degrés, l'observateur embrase 100% des objets étendus les plus spectaculaires : galaxie d'Andromède M31, nébuleuse North America, Dentelles du Cygne (les deux dentelles sont parfaitement vues dans le champ de l'oculaire équipé d'un filtre Oxygène 3), amas d'étoiles des Pléiades, etc. Un vrai régal qui se double d'une sensation de contraste et de netteté saisissante sur une large zone centrale de l'image.

Nos conclusions : l'oculaire UWA 28 mm ASTRO-Professional fournit des performances générales de très bon niveau. Les images obtenues sur les surfaces planétaires sont excellentes sur une large zone centrale, avec un contraste et une résolution très intéressants. Visiblement conçu pour ne pas dégrader la netteté en bord de champ, il se marie parfaitement avec les instruments ayant peu de distorsions et/ou de courbure de champ (télescopes corrigés, lunettes ou télescopes de rapport F/D moyen). En revanche, l'amateur utilisant un instrument présentant coma et/ou courbure n'aura pas intérêt à placer des objets brillants en limite de champ image (une pratique que les amateurs ne font généralement jamais). Reste enfin le prix de vente de l'oculaire, extrêmement compétitif compte tenu de ses performances, et surtout compte tenu du tarif des oculaires qu'il concurrence efficacement...

Les points forts : très bonne qualité optique, belles finition et ergonomie, prix de vente très compétitif par rapport à la concurrence.

Les points faibles : à utiliser de préférence sur un instrument bien corrigé en bord de champ, nécessite un porte-oculaire costaud.

Pour accéder à la fiche pratique de cet oculaire : CLIQUEZ ICI.

vendredi 7 octobre 2011

ALMA ouvre ses yeux

L’observatoire astronomique au sol le plus complexe de l’humanité, le Grand Réseau d’antennes en Millimétrique et submillimétrique de l’Atacama (ALMA - Atacama Large Millimeter/submillimeter Array), a officiellement ouvert ses portes aux astronomes. La première image publiée, obtenue avec un télescope encore en construction, dévoile une vision de l'Univers totalement invisible avec les télescopes en lumière visible et infrarouge. Des milliers de scientifiques du monde entier ont concouru pour être parmi les premiers chercheurs à explorer certains des secrets les plus sombres, les plus froids, les plus lointains, les plus cachés de l'Univers avec ce nouvel outil astronomique.

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vendredi 19 août 2011

Un nuage céleste géant rayonne de l‘intérieur

Des observations réalisées avec le très grand télescope (VLT) de l’ESO ont permis de faire la lumière sur la source d’énergie d’un vaste nuage de gaz brillant très rare, datant des premiers instants de l’Univers. Les observations montrent pour la première fois que ce «nuage Lyman-alpha» géant - un des plus grands objets isolés connus – doit être alimenté en énergie par des galaxies enfouies en son sein. Ces résultats seront présentés dans la revue Nature du 18 août.

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vendredi 29 juillet 2011

ALMA est prêt pour ses premières observations scientifiques !

"La première antenne européenne d’ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) a pris de l’altitude. Elle a en effet été transportée sur le site opérationnel du réseau d’antennes (appelé AOS pour Array Operations Site) le 27 juillet 2011. Cette antenne de 12 mètres de diamètre est arrivée sur le plateau de Chajnantor, à 5 000 mètres au dessus du niveau de la mer. Elle a ainsi rejoint les antennes des autres partenaires internationaux d’ALMA, portant le nombre total d’antennes sur l’AOS à 16."

Pour accéder à la suite de cette info : cliquez ici.

mardi 26 juillet 2011

La météorite bretonne filmée !

C'est bien une météorite, ou plutôt un bolide, qui a illuminé le ciel breton le 19 juillet dernier ! L'entrée dans l'atmosphère du petit astéroïde a été filmée par une caméra de surveillance et diffusée sur YouTube par François Berthot.

Pour visualiser la vidéo, cliquez sur ce lien.

mardi 21 juin 2011

Une gigantesque tempête sur Saturne !

"Le très grand télescope de l’ESO (VLT) a fait équipe avec la sonde Cassini de la NASA pour étudier de manière bien plus détaillée que jamais une rare tempête située dans l’atmosphère de la planète Saturne. Cette nouvelle étude, réalisée par une équipe internationale, sera publiée cette semaine dans le journal Science.


L’atmosphère de Saturne apparait habituellement tranquille et calme. Toutefois, une fois par « année saturnienne » (trente années terrestres), alors que le printemps arrive sur l’hémisphère nord de la planète géante, quelque chose s’agite profondément en dessous des nuages et conduit à une spectaculaire et importante perturbation de la planète.

La dernière tempête de ce type a tout d’abord été détectée en décembre 2010 par les instruments radio et plasma de la sonde Cassini de la NASA, en orbite autour de la planète, et a également été suivie par des astronomes amateurs. Elle a maintenant été étudiée en détail avec la caméra infrarouge VISIR du VLT (Very Large Telescope) de l’ESO conjointement avec des observations de l’instrument CIRS de la sonde Cassini..."

Pour lire la suite du communiqué officiel de l'ESO : cliquez ici !

jeudi 19 mai 2011

Test oculaire TELE VUE Ethos 17 mm

Le Tele Vue Ethos 17 mm est l'un des derniers oculaires haut de gamme sortis par le fabricant américain. Il se caractérise par un champ nominal colossal (100° !) permettant d'obtenir à la fois un grossissement intéressant et un champ d'observation extrêmement vaste. Nous l'avons soumis à nos tests afin de connaître ses forces et faiblesses...


Présentation : l'Ethos 17 mm possède une très belle finition ainsi qu'un gabarit assez impressionnant (coulant 50,8 mm ; hauteur 15 cm ; diamètre maxi 62 mm ; poids 719 g). Conséquence immédiate, il doit impérativement être installé sur un porte-oculaire et/ou un renvoi coudé très costaud, au serrage efficace. L'oculaire possède un oeilleton caoutchouc rabattable. Le relief d'oeil de 15 mm apparaît un peu juste, même si on arrive à embraser tout le champ image offert d'un seul coup, pour peu que l'on colle correctement son oeil. Précisons que la douille 50,8 mm possède un filetage pour d'éventuels filtres au pas de vis 48 mm.



Les conditions du test : nous avons testé cet oculaire au foyer de deux instruments très différents. Un télescope Cassegrain modifié fournissant un champ plan (gr. 106x ; champ résultant 0,94°) et une lunette Apo 80 mm présentant des courbure et coma assez sensibles (gr. 28x ; 3,6°). Nous avons dès lors testé l'ensemble sur la Lune, Saturne et des champs stellaires.

Les résultats : sur la Lune, au centre du champ, dans les deux instruments, l'image est très bonne, avec une excellente impression de piqué et aucun chromatisme décelable. La Lune apparaît largement dans son intégralité malgré le grossissement de 106x obtenu avec le Cassegrain ! Il en résulte une image assez spectaculaire qui donne le sentiment réel de plonger dans l'espace.
En bord de champ, l'image se dégrade à peine dans le Cassegrain, et plus sensiblement dans la lunette (augmentation de la distorsion et baisse de la netteté). Aucun chromatisme n'apparaît sur le limbe lunaire. En revanche, un liseré bleu épais est bien visible en limite de champ (l'équivalent du diaphragme de l'oculaire) avec les deux instruments, uniquement lorsque l'on place la Lune dans cette zone (la forte luminosité lunaire engendre ce phénomène, invisible avec d'autres objets moins lumineux, comme Saturne par exemple).
Autre phénomène à noter : si l'observateur ne centre et colle pas convenablement l'oeil, on assiste à l'apparition d'une frange jaunâtre/brunâtre en bord de champ. Celle-ci disparaît dès que l'oeil est bien centré. Signalons aussi que l'oculaire est très bien corrigé d'éventuels reflets internes.

Sur Saturne, l'image est très bonne sur l'ensemble du champ avec le Cassegrain, et se dégrade un peu en bord de champ dans la lunette. Le contraste est bon et aucun chromatisme n'est décelable. L'observateur note ainsi dans le Cassegrain, assez facilement, une bande brunâtre sur le globe, la division de Cassini, et l'ombre de l'anneau se projetant sur le globe.

En stellaire, enfin, l'aspect des étoiles se dégrade un peu en bord de champ (courbure notamment) dans le cas d'un instrument moyennement corrigé. Mais globalement, la sensation de piqué est très bonne tant qu'on ne s'évertue pas à placer des étoiles très brillantes en limite de champ image. Le bénéfice du champ extrême est tout particulièrement évident en ciel profond : l'observateur a réellement le sentiment de "plonger" dans l'espace.

Nos conclusions : le Tele Vue Ethos 17 mm offre de très bonnes performances générales, et remarquables en bord de champ compte tenu du champ nominal offert. Le seul défaut constaté provient d'une frange bleue visible lorsque l'on place la Lune (et sans doute aussi le Soleil) en limite de champ : un centrage atypique qu'un observateur évite, de toutes les manières, de faire dans la pratique. En revanche, lorsque la Lune est normalement centrée, l'image est spectaculaire et piquée. Même chose pour les autres objets planétaires.
En ciel profond, il offre un très bon compromis grossissement/luminosité de l'image... L'amateur peut ainsi grossir sensiblement les objets tout en conservant un champ résultant important. Une caractéristique très agréable, par exemple, avec de nombreux amas ouverts ou nébuleuses étendues qui nécessitent une bonne résolution.

vendredi 6 mai 2011

Deux images d’une galaxie asymétrique

La galaxie de l’Hameçon, NGC 2442, a une forme fortement asymétrique. Un de ses bras spiraux est fortement replié sur lui-même et héberge une supernova récente, alors que l’autre, parsemé d’étoiles récemment formées, s’étend bien loin du noyau. Le télescope MGP-ESO de 2,2 mètres et le télescope spatial ESA/NASA Hubble ont pris deux images contrastées de cette galaxie spirale asymétrique.

Pour lire le communiqué complet : cliquez ici !

Un duo galactique perturbé !

Les galaxies de cette association cosmique, photographiées avec la caméra WFI sur le télescope MGP/ESO de 2,2 mètres à l’Observatoire La Silla au Chili présentent de curieuses caractéristiques qui montrent que les membres de ce duo sont suffisamment proches l’un de l’autre pour que chacun subisse les déformations dues à l’influence gravitationnelle de l’autre. Cette lutte gravitationnelle acharnée a gauchi la forme spirale de la galaxie NGC 3169 et a divisé les bandes de poussière de son compagnon NGC 3166. Pendant ce temps, une troisième galaxie, plus petite, située en bas à droite, NGC 3165, est aux premières loges pour voir les effets de torsion et d’attraction gravitationnels de ses deux voisins plus imposants.

Pour lire le communiqué complet : cliquez ici !

mercredi 13 avril 2011

Test de l'ASTRO-Professional 115 ED Triplet

Pour accéder au test complet : CLIQUEZ ICI !

vendredi 25 mars 2011

Astronomie au pays du Soleil Levant

A l'occasion de la parution de son livre relatant l'histoire de l'astronomie au Japon, nous avons posé quelques questions à François-Claude Guglielmina.


URANIE :  décrivez-nous votre parcours professionnel...

François-Claude Guglielmina : J’ai commencé ma carrière comme chimiste de recherche chez Dupont de Nemours, à Genève au laboratoire de recherche textile. Il s’agissait plus de développement que de recherche pure. J’ai ensuite rejoint FEDAROM, association professionnelle regroupant les producteurs de matières premières pour la parfumerie et les arômes alimentaires, à Paris comme directeur technique. J’avais la charge de représenter l’industrie française lors de réunions internationales. Puis, Ciba-Geigy m’a accueilli dans son sein, à Bâle (Suisse), comme manager de projets d’homologation des produits vétérinaires « Santé Animale ». Il s’agissait de travailler avec les chimistes de recherche. Après quelques années, je me suis vu proposer le poste de chef du département « Santé Animale » au Japon, à Tokyo. Là, j’avais la responsabilité de toutes les activités du département. Grâce au travail de mes collègues japonais, nous sommes devenus une division à part entière. De retour à Bâle, j’ai pris ma retraite en 2003.

URANIE : comment est née votre passion pour le Japon ?

F.C.G : Mes premiers contacts avec le Japon datent des années 1980, lors de réunions internationales. J’ai alors décidé d’apprendre la langue et la civilisation japonaises. Plus j’avançais, plus j’étais attiré par le Japon et sa culture.

URANIE : comment avez-vous eu l'idée de mêler astronomie et Japon ?

F.C.G. : J’ai passé mon enfance à Paris. Les dimanches après-midi d’hiver, mon père et moi aimions aller au Palais de la découverte. Là, nous ne manquions jamais la séance du planétarium. C’est là où est né mon intérêt pour l’astronomie, intérêt que j’ai toujours gardé en sommeil et qui s’est réveillé à ma retraite. J’ai passé de longues heures à apprendre les notions d’astronomie via de nombreuses lectures. Je me suis procuré un télescope pour faire ce que j’appelle du "tourisme astronomique" et observer les corps du système solaire, l’univers lointain, écrire le lendemain un rapport d’observation, etc.
Lors d’une étude littéraire concernant l’histoire des sciences, je me suis aperçu que très peu de choses avaient été publiées sur l’histoire de l’astronomie au Japon, surtout en langue française. Il n'en fallait pas plus pour aiguiser ma curiosité. C’est ainsi que je me suis lancé dans une recherche sur le sujet et que j'ai eu le plaisir de mêler deux de mes passions, Japon et astronomie.

URANIE : quels thèmes et découvertes vous ont le plus intéressé durant votre travail de recherche sur ce sujet ?

F.C.G. : L’étude du calendrier ancien, luni-solaire, d’origine chinoise, "japonisé", et le thème des cartes du ciel. Mais aussi la notion du temps au Japon, avec une influence bouddhique indéniable ainsi que ce qui reste des vieilles croyances populaires, que l’on retrouve dans les festivals liés à des légendes astronomiques, de même que les noms d’étoiles et de constellations associés à des valeurs fondamentales du peuple japonais.

URANIE : durant la période où vous étiez au Japon, y a t-il des personnes, des rencontres, qui vous ont plus marqué que d'autres ?

F.C.G. : Les personnes qui m’ont le plus marqué sont les gens simples de la campagne. On y rencontre de vieilles femmes toutes courbées par le poids des ans, qui ramènent sur leur dos un fagot de bois pour la cuisine et qui, l’hiver, les pieds dans la neige, vous accueillent avec humilité, chaleur et sourire de bienvenue à l’entrée de leur ferme avec un bon bol brûlant de soupe sucrée de haricots rouges.

URANIE : vous avez décidé de céder vos droits d'auteur pour venir en aide au peuple japonais (les éditions Burillier reversent pour leur part 1 € par ouvrage vendu) : qu'avez-vous ressenti en découvrant les drames qui secouent actuellement le Japon ?

F.C.G. : Ce drame terrible qui a frappé le Japon le 11 mars dernier, m’a fait revivre le tremblement de terre de Kobé en 1995. C’était déjà terrible à l'époque. Je n’ai réussi à contacter mes amis et mes anciens collaborateurs que le lendemain. Ils sont saufs. Mais je pense à toutes celles et tous ceux qui ont tout perdu. Des êtres qui leur sont chers, leur maison. Il se trouve que je suis allé à Sendai lors de mon séjour. J’ai un souvenir ému pour cette ville. Je me sens solidaire de ces gens qui se comportent suivant les valeurs fondamentales de ce peuple : solidarité du groupe, dignité, humilité, courage, sourire devant l’adversité pour ne pas peiner les autres.

URANIE : si vous deviez résumer en une phrase le peuple japonais : que diriez-vous ?

F.C.G. : Un peuple qui malgré la modernisation et « l’occidentalisation » à l’ère Meiji, n’a perdu aucune des valeurs fondamentales de sa culture ancestrale.

mercredi 23 mars 2011

Des naines brunes très froides !

Des observations réalisées avec le « Very Large Telescope » de l’Observatoire européen austral et deux autres télescopes ont mis en évidence une nouvelle prétendante au statut d’étoile la plus froide connue : une naine brune appartenant à un système double et ayant une température correspondant à peu près à celle d’une tasse de thé tout juste servie – ce que nous considérons donc comme chaud en tant qu’humain, mais qui est extraordinairement froid pour la surface d’une étoile. Cet objet est tellement froid qu’il se trouve à la frontière, certes très floue, partageant les petites étoiles froides et les grosses planètes chaudes.

Le communiqué complet et les images :
http://www.eso.org/public/france/news/eso1110/

mercredi 9 mars 2011

Transits solaire et lunaire de l'ISS !

J'ai acquis en 2010 le fameux tube optique Triplet Carbone ASTRO-Professional 80/480. Un choix guidé par la volonté de posséder un instrument ultra polyvalent et très facile à emmener avec moi, grâce à ses poids et encombrement réduits. Cette lunette me permet en effet d'observer les astres, la nature (les oiseaux notamment), de photographier les planètes, le ciel profond, et des sujets animaliers (utilisation comme téléobjectif).
J'avais aussi opté pour cette lunette car je souhaitais réaliser des images des transits de la Station Spatiale Internationale devant le Soleil et la Lune. Ces derniers mois, les conditions météo ont remis à plus tard mes tentatives... Jusqu'à hier où j'ai pu réaliser un coup double avec le passage de l'ISS non loin d'un beau groupe de taches solaires dans l'après midi, et hier soir où la station croisait cette fois la trajectoire d'un beau croissant lunaire...


Préparation du matériel : ce genre d'exercice est facilité lorsque l'amateur dispose d'outils pratiques. J'ai ainsi sélectionné un filtre solaire photo (densité 4), un GPS pour connaître avec exactitude l'heure légale (installé sous le boîtier photo), un boîtier photo Canon EOS 550D, un doubleur Canon + bague allonge Kenko + adaptateur photo + tube allonge, une raquette de commande intervallomètre, des petits outils, piles de rechange, couteau suisse, lampe frontale (pour la prise de vue du soir)... Tout cela logé dans une mallette aux dimensions restreintes (51 x 31 x 21 cm).


Installation du matériel : je souhaitais effectuer des prises de vues ainsi qu'observer en direct le passage de l'ISS devant le Soleil. J'ai donc installé sur ma monture (une Vixen SP/DX) une platine multi-usage sur laquelle j'ai fixé d'un côté la Carbone ASTRO-Professional et de l'autre un PST Coronado (cette lunette permet d'observer le Soleil dans la raie H-Alpha, donc de voir la chromosphère avec son lot de protubérances spectaculaires). Le site d'observation des transits a été trouvé grâce au site Internet Calsky (inscription gratuite).


Montage du matériel : sur l'image ci-dessus, vous pouvez voir quel montage j'ai utilisé. Au foyer de la lunette, j'ai d'abord inséré un tube allonge ASTRO-Professional de 40 mm de longueur, qui permet d'obtenir la mise au point à l'infini sans devoir trop jouer sur le tirage du porte-oculaire. J'ai ensuite installé un adaptateur photo coulant 50,8 mm, le doubleur Canon, ainsi qu'une bague macro Kenko débarrassée de ses contacts électriques (ces contacts empêchent normalement le boîtier de déclencher lorsqu'un doubleur est monté dessus). En sortie de montage, le Canon EOS 550D a été choisi pour sa haute définition (18 mpix). L'EOS est piloté par une commande intervallomètre C1 qui a l'immense mérite de permettre de programmer le lancement des prises de vues (le photographe peut alors profiter tranquillement de l'observation sans stresser à l'approche de l'événement).

Place aux images : l'installation du doubleur Canon et le coefficient induit par la taille du capteur APS-C du 550D engendrent une focale résultante proche de 1 600 mm. L'exceptionnelle qualité optique de la lunette fait ensuite le reste... Le piqué est élevé (compte tenu du sujet photographié, toujours sujet à turbulences) et l'absence de chromatisme assure des zones de transitions absolument impeccables entre les taches solaires et le reste de la photosphère, ou encore entre le limbe solaire et le ciel !

Ci-dessous, l'une des trois images prises du transit (la cadence du moteur du 550D est de 3,7 i/s, le transit ayant duré 1,03s), est aussi la plus nette. Etant donné la vitesse de déplacement de l'ISS (29 000 km/h), le temps de pose utilisé était de 1/4000è s (pour 100 iso) afin d'obtenir une image la plus figée possible. Cette image est d'autant plus intéressante et rare qu'un beau groupe de taches solaires s'était invité.


Le crop 100%, recentré sur l'ISS et sur le groupe de taches, montre la bonne résolution finale (l'ISS est alors à 611 km de distance). Aucun traitement sophistiqué n'a été appliqué à cette image.


Ce transit avait lieu à 14h30, le mardi 8 mars. Dès le soir même, vers 19h15, l'ISS passait cette fois devant un croissant de lune. J'ai utilisé la même configuration pour les montages et l'instrument utilisés, hormis bien sûr en ce qui concerne le filtre solaire à l'ouverture. Cette fois, la difficulté était bien plus grande en raison de la faible luminosité de la Lune par rapport au Soleil : le temps de pose passait ainsi de 1/4000è s (pour 100 iso) à 1/180è s (pour 1600 iso). D'où des images nettement plus granuleuses, même si elles demeurent de qualité convenable.

Ci-dessous, l'ISS se situe proche du centre du disque lunaire, dans sa partie non éclairée. On voit assez bien ses principaux panneaux solaires.


Continuer dans cette voie...
La route est souvent longue avant de trouver l'instrument et les accessoires parfaits. Avec la lunette Triplet Carbone ASTRO-Professional 80/480 je pense n'avoir jamais été aussi proche de la satisfaction. J'attendais avec impatience son comportement sur des sujets photographiques de ce type... Les résultants obtenus sont très bons, exactement comme je les espérais. Et le rangement du matériel, dans la petite mallette, ne prend que quelques minutes. Bref, si vous le pouvez, n'hésitez pas : craquez vite pour ce tube optique hors normes !

Christophe Lehénaff

Nouvelles images (ajoutées à cet article le 23 mai 2011).
Les images obtenues avec cette lunette ont, depuis cet article, été grandement améliorées, grâce notamment à l'emploi d'un ensemble extendeur x1,4 et doubleur Canon empilés. Cette association permet d'agrandir encore plus l'image afin de remplir au maximum le champ couvert par le format APS-C du Canon EOS 550D. Le 21 mai dernier, j'ai assisté à un passage particulièrement spectaculaire où ISS et navette spatiale transitèrent durant seulement 0,5s (diamètre apparent de l'ensemble : environ 70" d'arc). Ci-dessous, images en plan large et crop 100%.


jeudi 6 janvier 2011

Une mise à jour attendue...

ASTRO-Professional vient de mettre à jour le "best seller" de sa gamme de lunettes ED, sa célèbre 80/560 aluminium ! 

Cette mise à jour ne concerne que l'ergonomie de la lunette (son optique, composée d'un doublet ED performant, est conservée), plus précisément sa fixation sur une monture azimutale ou équatoriale : exit les classiques colliers et queue d'aronde de fixation, place maintenant à une patte de fixation filetée au pas Kodak !
Ce changement offre un double avantage : une diminution du poids du tube (environ 500 g de gagnés) et une fixation beaucoup plus simple et agréable sur les pieds et monopodes photo. 

Ci-dessous, la nouvelle version et l'ancienne...



samedi 1 janvier 2011

Une année 2011 de bonheurs...

Toute l'équipe d'URANIE vous souhaite ses meilleurs voeux pour l'année 2011. Nous espérons pour vous et vos familles tout le bonheur du monde et, plus accessoirement, de belles observations astronomiques.

Des observations qui commencent d'ailleurs dès mardi 4 janvier, avec une éclipse de Soleil visible au lever du jour...